samedi 25 septembre 2010

100 km de Millau 2010

Pour mon 2ème 100 bornes après Chavagnes, je m'étais fixé l'objectif un poil ambitieux de réaliser un chrono similaire à celui de mai en Vendée, c'est à dire 9H. Je sais bien que le parcours n'est pas vraiment le même, mais bon je me dis qu'avec une 1ère expérience concluante + une préparation sans soucis adaptée au profil de l'épreuve, et enfin surtout grâce à mon accompagnateur Dominique (domi81 sur Kikourou), je vais pouvoir tenter ce challenge d'autant plus que les conditions climatiques sont idéales au moment du départ (temps frais mais sec) et le resteront tout au long de la journée.

Donc coté préparation, j'ai suivi le même plan qu'à Chavagnes (plan Bruno Heubi à 5/6 séances / semaine) avec côtes et descentes en plus. Je suis donc fin prêt le jour J.

Pour l'alimentation, idem Chavagnes :
- Malto les 3 jours précédents + GatoSport le matin + Isostar juste avant le départ
- Alternance eau plate ou gazeuse / Isostar en course + 1 gel dès le 5ème, puis tous les 10 km

Je fais connaissance ou retrouve quelques participants et suiveurs CAF, ADDM, Kikourou vendredi soir lors du retrait du dossard et de la pasta, et je fais connaissance avec Dominique (domi81 sur Kikourou) qui a accepté de me supporter (dans tous les sens du terme) pendant de longues heures le lendemain.

Je dors assez bien contrairement à Chavagnes avec plutôt moins de stress. J'opte pour un départ en maillot manches courtes (maillot orange des 100 km de Chavagnes) car il fait plutôt doux (le débardeur me cause des frottements aux aisselles), bon choix car je n'aurai pas besoin de me changer durant la course et je n'aurai ni trop chaud, ni trop froid.

BOUCLE MARATHON (0 - 42,2)

J'essaie de me placer pas trop loin du départ histoire de ne pas trop avoir à zigzagger, un peu d'émotion et je me fais surprendre par le starter. Finalement, j'étais assez loin et je passe les 1er kms à remonter tranquillement, mais aussi à me faire doubler à vive allure par beaucoup de coureurs (et pas seulement du marathon...).

Passage au km 5 pile dans les temps (26') avec une FC très haute, mais je ne m'en soucie pas, les jambes sont bonnes. Je prends un 1er gel (j'avais aussi pris une ceinture avec 2 petits bidons pour aller jusqu'au RDV suiveurs à Aguessac).
Superbe ambiance à Aguessac (km 7, où les accompagnateurs attendent leur poulain). Je retrouve Domi, ça fait plaisir, même si à ce moment de la course, c'est surtout sympa pour discuter et bien se détendre!
Je m'hydrate et m'alimente comme prévu, sans m'arrêter aux ravitos (dommage ça a l'air bien garni lol), le paysage le long du Tarn est superbe et tout le monde est détendu.

Passage au km 10 (51') et au km 15 (1H16') avec 1' d'avance de suite mise à profit pour prendre un gel et faire une pause "technique". Un coup d'oeuil sur ma FC qui est toujours astronomique (proche de 80% FCM). Je suis doublé par pconvert qui court le marathon et ajoute une note festive sur le parcours
Le défilé des coureurs et des vélos commence à s'éclaircir, passage pile dans les temps au km 20 (1H42') avant de traverser le Tarn au Rozier juste avant le passage au semi (1H48') pour revenir vers Millau par l'autre rive.

Une 1ère petite bosse est avalée à 11 km/h comme à l'entraînement, il y a 2 ou 3 "toboggans" jusqu'au km 30 qui permettent de prendre un peu de hauteur et de jouir d'une vue magnifique.

Le km 25 (2H08'), ainsi que le km 30 (2H34') sont passés dans les temps. Domi est aux petits soins pour me passer les bidons d'eau plate et d'Isostar qu'il remplit aux ravitos.
Les positions sont maintenant bien établies, les seuls coureurs qui nous dépassent ou que l'on double sont des marathoniens qui soit on du mal et qu'on encourage, soit qui terminent fort et qu'il ne faut surtout pas suivre!

La route descend ensuite légèrement, passage au km 35 (2H59'), puis au km 40 vers Millau-Plage (3H24') avant de re-traverser le Tarn en entrant dans Millau. Petit clin d'oeuil au km 99 (bon là c'est que le 41,2), puis c'est l'entrée dans le parc de la Victoire (sauf que c'est pas gagné, ça n'a pas commencé en fait). On croise les coureurs légèrement devant, tout le monde court facile à ce moment.
Domi me laisse à l'entrée du parc pour aller se délester des effets surperflus dont je n'aurai pas besoin vu la météo clémente. Je manque de passer coté couloir marathon, mais un bénévole m'oriente. Superbe ambiance dans la salle des fêtes où j'ignore le ravito pour pointer au marathon (3H36') pile dans mes temps. C'est parti pour les choses "sérieuses"!


ALLER MILLAU - SAINTE-AFFRIQUE (42,2 - 71)

Domi me récupère à la sortie du parc et nous descendons vers le Tarn pour prendre la route de Sainte-Affrique, on croise avec le sourire les équipages juste derrière nous. La zone après le rond-point (pistes cyclable) n'est pas trop agréable avec des sections ouvertes à la circulation, mais à ce moment de la course ça ne gêne pas. Passage au km 45 (3H50') toujours pile dans les temps (mais la FC est au dessus de 80%...), toujours frais au niveau musculaire.

Au km 47, juste après Creissels, se présente la 1ère vraie difficulté du parcours: la côte du Viaduc qui est assez impressionnante quand on est au pied, mais que je grimpe aisément en prenant juste de l'eau et en courant en petites foulées à 9 km/h, exactement comme à l'entraînement. J'y dépasse de nombreux coureurs dont Sylvie Peuch (alors 1ère féminine) qui marche et semble à la peine.

Pose pour la photo officielle à "mi-course" (4H19'), façon de parler car le plus dur est à venir (en positivant plus que 3 côtes et 4 descentes), toujours facile et pile dans les temps. Par contre près de 85% FCM sur les 5 derniers kms...
Je redoutais la 1ère grosse descente au niveau des quadris, mais ça déroule prudemment entre 13 et 14 km/h et une douleur très légère. Je m'alimente un peu en descente mais que de l'Isostar. Je suis optimiste à ce moment là.
Mais cela ne dure que quelques minutes... Dès Saint-Georges et le début du long faux plat conduisant au pied de la côte de Tiergues je commence à coincer: plus de jus, et ça empire la vitesse chute: 11, puis 10,5, puis 10 km/h.

Passage au km 55 (4H45') avec 2' de retard accumulés en à peine 3 km. Je lâche complètement mon objectif de 9H à cet instant.
Je prends un gel mais je peine à rester à 10 km/h et je n'ai pas envie de me faire mal. Les encouragements de Domi sont agréables mais je n'ai pas envie de me bouger. J'essaie juste de maintenir l'écart avec les coureurs devant sans trop de succès. Je demande mes lunettes de soleil, pas que ça soit très utile vu le temps, mais juste pour me mettre dans ma bulle.

Passage au km 60 (5H14') et 4' de retard, c'est con car sur le coup j'ai dû mal calculer et je pensais avoir 10' de retard, enfin 4' sur 7 km de faux plat c'est déjà énorme! ça achève de me démotiver.
Pas le temps de gamberger davantage, la côte de Tiergues démarre. Toto38 me rejoint pile à ce moment, je pense qu'il va me déposer, mais il marche. Et là petit miracle, ça repart, certes ça grimpe pas très vite (autour de 8 km/h de moyenne sur cette côte), mais je cours toujours et je recommence à doubler.
Nous croisons le leader Mickaël Boch qui descend tout sourires avec une facilité déconcertante pile au km 80 (pour lui). Je parviens même à relancer un peu quand la pente se fait moins raide.

Passage au km 65 (5H49') et 8' de retard (je n'ai même pas regardé, je pensais en avoir au moins 15').
La descente se passe assez bien, musculaire tout est OK, il me suffit donc de me laisser descendre mais toujours sans trop d'énergie c'est assez lent au vu de la pente: 12 à 13 km/h. Nous croisons le 2ème Régis Lacombe déjà très loin, puis encore plus loin un petit groupe de 4 coureurs dont Christophe Morgo le vainqueur de l'an dernier.
Maintenant de plus en plus de coureurs remontent en face alors que je termine ma descente, notamment Emmanuel Fontaine (membre de l'équipe de France de 24H) vraiment facile (il était juste 2' devant moi au marathon et et terminera 12ème en 8H26' avec un negative split!) et Galopa (Fabrice) un peu plus à la peine. Il y aura toujours des petits signes d'encouragement de part et d'autre.

Passage au km 70 (6H14') au bas de la descente, puis c'est la boucle un peu pénible dans Sainte-Affrique avec de la circulation et des trottoirs. Mais ça va à peu près au pointage avant le retour (6H20', 48eme).


RETOUR SAINTE-AFFRIQUE - MILLAU (71 - 100)

Je cours toujours dans la côte de Tiergues au retour, mais plus lentement qu'à l'aller. Toto38 me double et me dépose définitivement cette fois-ci (il terminera une dizaine de minutes d'avance)...
J'ai été impressionné par la technique de Sylvie Boissy (1ère féminine) quand elle m'a à son tour dépassé an alternant course et marche alors que je courais: 5 à 10 secondes de marche rapide pour boire puis environ 1 minute de course à bonne allure. Elle s'est éloignée inexorablement vers la victoire (elle termine avec plus de 1/4 d'avance sur moi).

Après le km 75 (6H48'), la pente est moins raide mais j'ai du mal à relancer suffisamment. Cela fait un moment que je n'arrive plus à ingérer que des moitiés de gels, que même l'Isostar a du mal à passer, et que je maintiens mon hydratation uniquement grâce à l'eau gazeuse dont Domi remplit régulièrement mon bidon. L'eau plate me sert surtout à m'asperger la tête.
Je tiens à saluer la disponibilité et la conditions physique de Domi qui revient toujours en sprintant après être allé se réapprovisionner, je ne resterai jamais seul plus de quelques minutes d'affilée.
C'est peu avant le sommet que je croise "dans un mouchoir" Paul-Jean, Stef/Brinouille, Gloria, Lilian/Aimeric.
Je bascule dans la descente toujours aussi amorphe, mais ça fait du bien de se laisser "glisser" dans la pente (à peine 12 km/h) d'autant que mes quadris sont toujours conciliants.

Km 80 (7H19) à mi-pente. Domi me dit "plus que 20 km", c'est bon, mais ça ne me fait aucun effet. Le passage sur le faux plat (pourtant descendant mais il me semble monter) m'achève. C'est par là que je croise Bibiche (j'avais croisé une Juju souriante et en forme avant mais je ne me souviens plus où) qui a l'air de bien avancer.
C'est long ce faux plat, je n'arrive plus rien à avaler. Domi me demande si je veux qu'il me ramène autre chose du ravito, me force à prendre un gel. Mon vocabulaire se rétrécit, c'est juste "eau gazeuse" surtout, "Isostar", et "eau plate" (un peu). J'ai du mal à tenir le 10 km/h sur cette portion très roulante pourtant.

Au passage du km 85 (7H48') je regarde mon retard pour voir. Je suis surpris de n'avoir "que" 17 minutes. A ce moment j'ai des pensées diverses, je me dis que c'est fini les 100 bornes pour moi, et aussi que les 9H30 sont jouables, ce qui était somme toute mon objectif de repli. Je passerai le reste de la course à "buller" pour rentrer sous les 9H30, malgré les encouragement de Domi, alors que les 9H20' étaient largement à ma portée à ce moment là, mais je n'ai jamais tenté d'accélérer.
Enfin ce faux plat se termine, et je cours toujours dans la dernière côte, je me refais un peu et je profite du paysage. On croise toujours du monde, surtout des marcheurs partis pour toute la nuit! Beaucoup m'encouragent.

Passage du km 90 (8H19'), les 9H30' ne devraient pas poser de problème d'autant que tout va bien à part ce manque d'énergie, alors pourquoi se faire mal?
Enfin j'aperçois le Viaduc et j'en termine avec la dernière grosse difficulté (7 à 8 km/h dans cete côte).
Je prends même du plaisir dans la descente (12 à 13 km/h) où je dépasse même quelques coureurs à la marche alors que j'avais été plutôt doublé sur le retour de Sainte-Affrique.

Km 95 (8H50'), c'est le rond point en bas de la descente et le début de la longue arrivée sur Millau, peu agréable avec plein de trottoirs et de carrefours à traverser avec de la circulation. Heureusement Domi me guide et le décompte des kilomètres s'égrène lentement sans provoquer en moi la moindre velléité d'accélération.
Même au km 99, aucune émotion. Je suis doublé à ce moment par une fusée (Alain Grasset) qui m'a déjà fait le coup à Chavagnes. Il me dit de le suivre mais j'essaie même pas je réponds juste "je peux pas" lol (il me prendra 2' en un km)! Il accélèrera encore pour passer avant l'abaissement des barrières du passage à niveau juste avant l'entrée du parc de la Victoire. Pour ma part, je suis tellement lent que les barrières se relèvent déjà peu après que je sois bloqué.
Dommage, j'allais dire à Domi de lâcher son vélo pour terminer avec moi, mais il est déjà parti pour me ramener mes affaires à l'arrivée. C'est seulement en entrant dans le parc que je savoure et que j'accélère un peu sous les applaudissements. Je pense déjà à revenir avant d'avoir franchi la ligne, les petits soucis sont vites oubliés et ja savoure l'arrivée sur le podium!


J'ai vraiment l'impression d'avoir couru un 100 bornes cette fois, alors qu'à Chavagnes j'avais juste eu de la chance!

Des petits soucis d'alimentation à règler, les 1ères côtes grimpées trop vite, et un mental à renforcer (je vais analyser tout ça tranquillement), sinon tout le reste était nickel!

Un grand merci à Dominique qui m'a supporté (dans tous les sens du terme) pendant plus de 9 heures, ainsi qu'à tous les concurrents, accompagnateurs, bénévoles, organisateurs, et spectateurs! Millau c'est MAGIQUE!


Temps de passage :
05 : 0H25'50" (25'50" / 11,61 km/h, 77,9% FCM, D+ 032m, D- 022m)
10 : 0H51'07" (25'17" / 11,87 km/h, 77,8% FCM, D+ 016m, D- 014m)
15 : 1H16'27" (25'20" / 11,84 km/h, 76,8% FCM, D+ 024m, D- 021m)
20 : 1H42'22" (25'55" / 11,58 km/h, 78,5% FCM, D+ 022m, D- 020m) Pause technique de 40" vers le 16ème
=> Passage semi : 1H48' environ
25 : 2H07'51" (25'29" / 11,77 km/h, 81,0% FCM, D+ 059m, D- 071m) Bosses
30 : 2H33'43" (25'52" / 11,60 km/h, 81,7% FCM, D+ 092m, D- 069m) Bosses
35 : 2H59'10" (25'27" / 11,79 km/h, 79,9% FCM, D+ 004m, D- 030m)
40 : 3H24'30" (25'20" / 11,84 km/h, 81,2% FCM, D+ 000m, D- 023m)
45 : 3H50'30" (25'59" / 11,55 km/h, 82,4% FCM, D+ 030m, D- 035m)
=> Pointage marathon Millau : 3H36'11" (78eme)
50 : 4H19'21" (28'51" / 10,40 km/h, 84,1% FCM, D+ 156m, D- 018m) Dont montée Viaduc aller
55 : 4H45'06" (25'45" / 11,65 km/h, 79,7% FCM, D+ 012m, D- 134m) Descente Viaduc + début faux plat
60 : 5H14'10" (29'04" / 10,32 km/h, 79,0% FCM, D+ 032m, D- 004m) Faux plat montant
65 : 5H49'04" (34'54" / 08,60 km/h, 80,5% FCM, D+ 199m, D- 017m) Montée Tiergues aller + début descente
70 : 6H14'23" (25'19" / 11,85 km/h, 76,8% FCM, D+ 000m, D- 221m) Descente Tiergues aller
=> Pointage Sainte-Affrique (km 71 environ) : 6H19'38" (48eme)
75 : 6H47'41" (33'19" / 09,00 km/h, 79,3% FCM, D+ 177m, D- 043m) Fin descente + 3/4 montée Tiergues retour
80 : 7H19'22" (31'40" / 09,47 km/h, 77,0% FCM, D+ 104m, D- 099m) Fin montée + 1/3 descente Tiergues retour
85 : 7H47'39" (28'17" / 10,61 km/h, 71,9% FCM, D+ 000m, D- 117m) Fin descente + 1/2 faux plat descendant
90 : 8H19'23" (31'44" / 09,45 km/h, 72,6% FCM, D+ 039m, D- 029m) Fin faux plat + 1/4 côte Viaduc retour
95 : 8H50'28" (31'05" / 09,65 km/h, 75,1% FCM, D+ 104m, D- 129m) 3/4 côte Viaduc retour + descente
100: 9H22'38" (32'10" / 09,33 km/h, 73,4% FCM, D+ 042m, D- 028m) Dont 20" arrêt passage à niveau

Cumuls : 10,66 km/h, 78,2% FCM, 1161m D+ / 1161m D-, 47eme

4 commentaires:

  1. Salut JP,

    Je suis content de te laisser ces quelques mots. On aura tout loisir pour se parler de nos entraînements et de nos courses. Et puis, bien entendu, s'encourager !.
    @+

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  2. Salut Vincent!

    J'ai créé de blog car j'en avais assez de copier / coller mes CR sur différents forums!

    Je vais aussi écrire quelques articles qui seront une synthèse de ce que j'ai expérimenté jusqu'à présent en entraînement (croisé avec les plans de Heubi, Cottereau, B. Brun, G. Martin notamment) ou en course avec des pistes d'amélioration :
    - Entraînement : Quelles séances pour quels objectifs? Notamment sur le développement de la VMA, l'amélioration de l'indice d'endurance, et l'économie de course
    - Intérêt des sorties à jeun
    - Alimentation avant et pendant un ultra
    - Technique de course avec des phases de récupération en course lente (adaptation du Cyrano) que je commence à tester

    Donc tu as des idées sur ces sujets ou sur d'autres ça sera avec plaisir!

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  3. Une sacrée performance surtout quand on a participé à cette épreuve en 11h26' comme moi en 2009!
    Je suis très admiratif, bravo pour la régularité et pour ce chrono inaccessible pour moi!

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  4. Je viens de lire le compte-rendu du 100 km de Vendée et maintenant celui-ci et je trouve que c'est franchement impressionnant. J'ai vraiment réalisé l'exploit lorsque tu écris "Un grand merci à Domi qui a du me supporter pendant plus de 9 heures" !!!! Plus de 9h à lever un pied puis l'autre et encore, encore, encore...
    Oui, c'est vraiment une sacrée performance.

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