jeudi 2 mai 2013

100 km de Belvès 2013 - Un peu d'audace ça paye !

Après mes deux derniers objectifs d'ultra foirés en 2012 (Ultrabalaton et 24 heures de Vierzon), j'ai besoin d'une course solide pour retrouver de la confiance avant la dernière ligne droite vers le Spartathlon qui n'est que dans 5 mois...

J'ai bien battu mon record sur semi en Mars, mais malgré que les entraînements se soient bien déroulés, surtout après la fin de l'hiver interminable de cette année, je ne suis pas en totale confiance la veille de l'épreuve, malgré que ce soit mon 6ème 100 km.

Pour cette préparation assez courte sur 8 semaines, je n'avais pas fait de plan précis, mais adapté les séances au jour le jour en fonction de la forme, de l'envie, et de la météo, mais tout en conservant une certaine structure: 4 à 6 séances par semaine, soit au maximum:
- récupération à allure lente (vitesse 24 heures) le lundi,
- travail de foulée / "sprints" le mardi,
- résistance dure (de l'allure 15K à l'allure 5K) le jeudi,
- sortie sur circuit plat allure 100 km le vendredi (pour bien calibrer mon allure),
- résistance douce le samedi (de l'allure marathon - 1 km/h à l'allure semi),
- sortie longue à allure 100 km le dimanche sur parcours souvent beaucoup plus vallonné que Belvès, avec souvent des descentes rapides pour "casser les fibres".

Toutes mes allures ont augmenté à fréquence cardiaque et à sensations équivalentes, c'était très sensible pour l'allure marathon (très proche de 15 km/h) et pour l'allure 100 km, où j'étais presque à 12,5 km/h sur le plat (soit 13 km/h en vitesse de course vu que je marche toujours 40" tous les 2,5 km environ après avoir testé sans succès de courir 5 km d'affilée à l'entraînement, mais j'étais moins à l'aise au niveau de la gestion de l'effort et de l'alimentation pour un gain de vitesse infime).

Au niveau kilométrage, je suis bien monté en charge après la coupure relative de décembre, tout en restant très raisonnable:
- 280 km en Janvier
- 335 km en Février
- 435 km en Mars
- 445 km en Avril (100 bornes inclus)
Dont 6 semaines au dessus de 100 km.

Mais ma course de préparation (6 heures de Buc) ne s'est pas très bien déroulée (j'avais un peu présumé de mes forces en voulant la transformer en séance de fractionné), je sais que je n'aime pas le froid, ni la pluie d'ailleurs, et nous risquons fort de rencontrer les deux samedi...

Après un trajet depuis Paris peu encourageant au niveau météo (pluie forte tout le long), nous débarquons à Belvès avec Jean-Jacques (premier 100 bornes) Tonio (la bible de l'ultra) et Manu. (en préparation pour terminer son 2ème Ultr'Ardèche) pour y retrouver nombre d'ADDM et autres habitués des longues distances. Retrait des dossards et pasta toujours aussi sympa et copieuse (je me limite quand même à deux verres de rouge, mais je ne crache pas sur le pâté).

Avant de dormir, je prépare mes 10 bouteilles de 500 mL: 1 pour le début + 9 que je déposerai le matin dans les boîtes correspondant aux postes de ravitaillement voulus tous les 10 km environ, soit:
- 11e (Mouzens),
- 20e (Bezenac),
- 31e (La Roque Gageac),
- 40e (Carsac),
- 50e (Sarlat),
- 62e (La Roque Gageac),
- 71e (Castelnaud),
- 81e (Allas Les Mines),
- 90e (Mouzens).
Je concentre moins que d'habitude car je souhaite mixer avec un peu de solide (bananes seulement) pris aux ravitos pour compléter (dans l'optique d'utiliser davantage de solide sur plus long et plus lent ensuite). Je dose à 80g/L, soit 400g de poudre pour ~1900 Kcal (1/3 de la consommation environ), du sucré / eau plate au début, alternance sucré / salé et eau plate / St-Yorre pour la fin. J'avais testé avec succès ces mélanges à l'entraînement.

Nuit assez courte mais bonne; finalement la météo au lever du jour est correcte: très frais mais pas glacial, et surtout sec, il faut espérer que cela tienne! Comme je n'ai pas d'accompagnateur et qu'il faut faire simple, j'opte pour le maillot manches longues du club. Coté chaussures, j'opte pour la première fois pour des chaussures relativement légères (DS Trainer) sur cette distance. Au dernier moment, je décide de ne pas prendre ma ceinture cardio car je risque d'avoir envie de l'enlever après la mi course et je ne saurai alors pas quoi en faire. Je courrai donc aux sensations, et un peu avec le chrono.

Je me suis fixé 8H39 comme objectif (IR3), seulement 4 minutes de moins que l'an dernier, mais je cours seul cette année. Je n'ai pas beaucoup de marge (avec une course parfaite je peux en théorie accrocher les 8H30). Si ça ne passe pas, je passerai en mode "Spartathlon" pour terminer à allure 10 / 11 km/h le moins mal possible.

Je suis assez serein sur la ligne de départ, prêt à en découdre avec ce parcours, pas si dur que ça, (environ 750m de D+), mais pas mal piégeux). L'avantage c'est que je l'ai bien mémorisé, l'ayant couru l'année dernière. L'ambiance est toujours aussi festive et conviviale malgré que cette année l'épreuve serve également de cadre aux Championnats d'Europe en plus du Championnat de France.

J'effectue la petite boucle de 2 km dans Belvès tranquillement, mais je reviens tout de même sur les françaises et les italiennes parties juste devant moi.
Km 2 (source : Infosport-Loiret)
Km 2, avec Anne-Cécile Fontaine (source : Running mag)
Dans la descente qui suit (et qu'il faudra bien remonter au retour avec 98 km dans les jambes...). Première pause technique dès le milieu de la pente que je "dévale" beaucoup plus vite que l'année dernière. Je paye un peu l'excès d'hydratation de l'avant-course, mais au moins cela me force à ralentir un peu. Malgré cela je suis toujours trop rapide (mais c'était déjà le cas à l'entraînement). Le peloton commence à s'étirer, la partie de yoyo due à ma technique du Cyrano commence, j'y suis maintenant habitué. J'hésite un moment à rester avec le groupe d'Anne-Cécile mais je me retrouve un peu devant sans vouloir accélérer.
Vers le km 7 (source : Lepape-info)
Le rythme est toujours rapide. Je décide de biper tous les 10 km afin de voir si je ne vais pas trop vite, normalement je dois rester entre 49 et 50 minutes sur les 30 premiers kilomètres qui sont roulants. Résultat: Moins de 48' pour les 10 premiers, bon il y avait la descente...

Les accompagnateurs vélos nous rejoignent, cela fait davantage d'ambiance, c'est cela aussi le charme des 100 bornes!
Vers le km 10 (source : Running mag)
Les kilomètres s'enchaînent dans un cadre agréable, les jambes tournent bien. J'effectue quelques pauses techniques supplémentaires mais qui vont s'espacer comme d'habitude.

Le 20e puis le 30e sont courus vers 48 / 49 minutes, toujours trop rapide!
Vers le km 25, détendu
Mais je ne cherche pas à ralentir, je me dis que je prendrai davantage mon temps dans les bosses qui ne vont pas tarder à se profiler afin de compenser ce gain prématuré de 2 ou 3 minutes.
Vers le km 30, derrière Denis Dupoirieux (source : Running mag)
Je rattrape le jeune V3 Cerfvolant (Denis Dupoirieux) dans la première réelle difficulté peu après le 30e. Il me dit qu'il n'a pas beaucoup d'entraînement à cause de l'hiver vosgien rigoureux de cette année.
Un missile nous double vers le 31e, c'est Lionel Ozanne, le futur vainqueur du 50 km qui partait 30 minutes après nous. Il semble se promener.

Je me retrouve ensuite un moment dans un groupe avec Gouzy, Cécile Moynot (première de l'équipe de France féminine à ce moment là), et Luc Morel accompagné par son frère Denis (vice champion de France ici même l'an dernier et qui défendra les couleurs de la France dans deux semaines lors des Mondiaux de 24 heures en Hollande). Gouzy est souvent à l'avant du groupe et imprime un rythme assez soutenu. Les deux italiennes ont accéléré et sont parties devant. Je me dis bien que c'est un peu rapide pour moi, mais après chaque pause de marche, je reviens facilement, surtout quand ça monte, et je me lâche davantage que l'an dernier dans les descentes. Tout le monde est encore facile, ça discute et ça plaisante.

Les encouragements sont nombreux dans les villages traversés et au niveau des ravitaillements, dont quelques connaissances: Stéphanie, Chantal, et Françoise (l'épouse de Gilles).

Cela va quand même un peu vite à mon goût (j'ai Vincent70 régulièrement en ligne de mire, et vu qu'il vise 8H15 même s'il part toujours sagement...), je laisse filer et je me retrouve pour quelques kilomètres avec Luc Morel, sur une allure un poil plus raisonnable.

Après ces premières bosses vient le long faux plat sur la piste cyclable en forêt, que je n'avais pas trop apprécié l'an dernier. Cette fois je ne trouve pas le temps long et je profite davantage. Pile 50 minutes entre le 30e et le 40e, encore bien rapide car peu de plat sur cette section. Puis quelques gouttes commencent à tomber, et c'est bientôt une forte averse mêlée de grêle. heureusement que les arbres protègent un peu à cet endroit. Je commence à douter un peu: départ rapide, je vais bientôt être trempé de la tête aux pieds (surtout les pieds...), et il nous ne sommes pas encore à la mi-course. Juste le temps de regarder le chrono au passage du marathon: 3H27, bien 5 minutes trop vite ça!

Heureusement au bout de 10 minutes, la pluie cesse, les pieds sont restés secs et la rafraîchissement a plutôt été bénéfique: le moral reste élevé.

Je me retrouve seul avec une suédoise avec qui je fais le yoyo au gré de mes phases de course et de marche. J'ai d'ailleurs trouvé que c'était un gros avantage le Cyrano d'avoir un coureur (et surtout une coureuse...) en ligne de mire pour revenir dessus au train, courir un peu avec et échanger quelques mots, puis accélérer un peu avant de remarcher en se faisant doubler, et ainsi de suite...

Les ravitos s'enchaînent sans perte de temps. Juste après les tables des différents pays participants aux championnat d'Europe, il y a une table où sont disposées les bouteilles confiées à l'organisation au départ. Il me suffit d'échanger ma bouteille vide contre celle que je retrouve. Je ne perdrai pas de temps à ce niveau, l'organisation est au top!
Tables de ravitaillement des pays (source : Running mag)
Ensuite, je me dirige vers le ravito habituel (toujours très bien achalandé) pour compléter avec quelques morceaux de bananes.
Ravitaillement (source : Running mag)
Cela monte globalement jusqu'à Sarlat où se situe la mi-course et l'arrivée du 50 kilomètres. Je passe pile au moment où le second du 50 arrive, c'est dire l'écart avec le premier! J'aperçois Gouzy à ce moment là, il semble faire une pause. Moins de 4H06 à mi-course, bon reste 4H34 pour boucler la 2ème moitié, tout va bien jusque là... J'ai tout de même l'impression que je creuse mon trou, je pense même un moment ralentir un peu pour attendre Anne-Cécile qui ne doit pas être trop loin, et me contenter de suivre, mais je décide de poursuivre sur ma lancée.

Seconde partie qui commence par une côte d'un bon kilomètre vers le km 51. ça passe en mode "mobylette" alors que je double quelques coureurs alternant course et marche (forcée). Ensuite suivent de belles descentes où je suis bien relâché, toujours nickel coté quadris, alors que d'habitude ça commence à "charger" un peu vers la mi-course.

Je reviens sur Vincent70 à l'occasion d'une pause technique de ce dernier. On discute un peu, ça a l'air d'aller, il se demande ce que je fous là alors qu'il est sur les bases de 8H20, bah moi aussi je me le demande, je réponds "ça passe ou ça casse". Je laisse Vincent reprendre le large, je pense à ce moment que je ne le reverrai qu'après l'arrivée. Mais je continue de garder le contact visuel. Son fils qui l'accompagne m'encourage parfois. J'avoue que ça m'a bien servi à gérer mon rythme même si je suis encore assez facile à ce moment là. moins de 51 minutes entre le 50e et le 60e, ça roule malgré une seconde averse de grêle plus courte que le première.

La boucle vers le 65e où l'on croise les concurrents 5 km devant ne me semble pas trop déprimante. J'y croise notamment des féminines Russes placées parmi les premières, et qui semblent vraiment faciles. Dans cette section je double pas mal de concurrents, je n'ai pas été dépassé depuis le passage au marathon.

Mais le temps passe néanmoins assez vite: à peine plus de 50 minutes entre le 60e et le 70e, il faut dire que cette portion est très roulante et que les jambes sont encore fraîches, tout va bien aussi coté digestif: confort total. Je sais que tout peut basculer très rapidement du coté obscur.

C'est vers le 70e que je rejoins Vincent70 qui est dans le dur, je commence aussi à ressentir la fatigue s'installer, mais sans plus. On discute brièvement et je prends de l'avance sans m'en apercevoir pensant qu'il me rattrapera bientôt.

Jusque là, je fais toujours le yoyo avec la suédoise qui est décidément coriace, mais je la lâche progressivement avant le 75e. C'est par là que je commence à entrer dans le dur, mais c'est progressif sans baisse d'allure significative.

Juste après le 75e, il y a le raidillon du Château des Mirlandes qui m'avait surpris l'an dernier, là je suis prévenu: marche obligatoire! Juste avant cette bosse j'aperçois une féminine sur laquelle je reviens rapidement, et qui doit être une Italienne ou une Française vu le maillot bleu azur. Je grimpe assez vite mains sur les cuisses.

C'est juste après que je rejoins Cécile, alors première française (c'était donc elle le maillot bleu, dommage). J'ai quelques mots d'encouragement et j'essaie de l'inciter à me suivre, mais c'est impossible. Chapeau d'avoir tenu à terminer Cécile!
Je reviens sur Cécile Moynot, vers le km 77 (source : Equipe de France?)
Je poursuis donc ma route de plus en plus seul. Moins de 52 minutes entre le 70e et le 80e malgré la bosse, ça reste correct. Je rentre dans ma bulle, le léger vent de face n'aide pas la progression. Le truc bizarre c'est que ma jambe gauche commence à fatiguer (fatigue normale et même légère à ce stade de la course: quadris juste un peu durs et genou plus sensible), alors que la jambe droite fraîche est comme si je venais de commencer la course! J'ai alors tendance à courir bizarrement de travers et je me force à courir le plus possible dans l'axe même si c'est plus dur.

Le point positif, c'est que le temps passe toujours vite, je suis bien dans la course, très motivé, après avoir un peu hésité à "buller" pour viser 8H35, je décide que les 8H30 sont jouables, je suis prêt à me faire (un peu) mal, je pense que de toute façon le Spartathlon sera nettement, mais nettement plus dur, donc autant en profiter pour s'habituer un peu à l'inconfort! Je ne concède rien à mon rythme de Cyrano, toujours toutes les 12 minutes (j'arrive encore à ajouter 12 c'est bon signe), et je repars pile après 40 secondes de marche. Contrairement à l'an dernier je retrouve ma vitesse de course rapidement. Coté estomac, c'est moins confortable, mais ça passe, bien que pas loin de vomir à un moment.

Je n'apprécie pas trop le passage d'un bon km sur le chemin (heureusement sec), mais l'allure remonte dès que je retrouve le bitume.
Vers le km 85, dans ma bulle, je n'ai pas remarqué le photographe
Ce qui est agréable et de motivant, surtout qu'il n'y a que très peu de village sur le retour, c'est d'être encouragé à l'occasion des ravitaillement, non seulement par les bénévoles, mais aussi par l'encadrement des équipes nationales qui suivent leurs féminines par "saut de puce", et que je retrouve quasiment à chaque ravito, notamment de l'équipe de France (en particulier Bernard Brun et Jean-François Pontier).

C'est ainsi que je parviens au 90e en 7H31 (un peu plus de 52 minutes entre le 8àe et le 90e), si ça tient c'est bon pour 8H29: un bon 10 km/h malgré la côte finale, c'est possible.

Après avoir pris ma dernière bouteille je suis très motivé même si c'est dur de garder la vitesse avec le vent de face et les longues lignes droites sur cette portion. Je trouve toujours que ça passe assez vite, c'est dur mais agréable dans un sens, je suis content d'être là: après tout je n'avais même pas rêvé être avec ce chrono est dans cet état à moins de 10 bornes de l'arrivée. En plus le soleil commence à se montrer.

Au passage au 95e, j'ai plus de 30 minutes pour être sous les 8H30, même avec le faux plat puis la côte, c'est bon, plus rien ne va m'arrêter. Maintenant il y a une marque tous les km: 96, 97, ça roule.

98e, je regarde le chrono pour vérifier que j'ai bien le temps de savourer l'arrivée sous les 8H30, et je m'aperçois qu'il me reste 11 minutes pour tenter de passer sous les 8H25 (je sais que c'est le chrono pour IR2). Je décide de tout donner dans la côte pour ne pas avoir de regrets.

Au pied de la côte (~1700m de montée) il y a une sono et on encourage chaque coureur par son nom, c'est motivant, d'autant plus que j'ai un beau point de mire en la personne d'une Italienne qui se trouve environ 250m devant moi et qui a décidé de monter vite également (le classement par équipes se joue au cumul des 3 premières, et elle doit être 2e Italienne).
Bien motivé dans le final... (source : Infosport-Loiret)
Je ne cherche plus du tout à avoir un style économique, je m'aide beaucoup des bras et c'est le seul moment de la course où le cardio va monter.
Bientôt la mousse... (source : Infosport-Loiret)
Je ne rattraperai pas la transalpine, mais les 8H24 sont atteints (8H24'38"), cela sera la cerise sur le gâteau de cette fin de course, 19 minutes de mieux que l'an passé.
Et sous les 8H25... (source : Infosport-Loiret)

Après avoir repris mon souffle, je suis interpelé par titi62 (8H17 trois semaines après Cheverny en 2H45, chapeau!), puis je me change car j'ai froid. Vincent70 arrive, forcément déçu, puis d'autres ADDM, la plupart satisfaits. Un peu de grignotage et quelques binouzes, je prends bien garde à rester debout car je dois refaire la côte avec J2J annoncé entre 11H30 et 12H de course.

Je redescends donc lentement vers la sono au pied de la côte pour attendre Jean-Jacques qui se pointe enfin en compagnie de Pompier22 avec une avance suffisante pour rentrer sous les 12H sans soucis majeur. Comme je me suis refroidi, j'ai du mal à les suivre dans la montée, c'est presque plus dur que ma fin de course.

Re-binouzes, puis repas périgourdin d'après-course, sans compter les verres de vin cette fois (on ne repart que dimanche matin...).

Encore un superbe weekend réussi tant sur le plan amical que sportif! Un grand merci aux bénévoles qui font un travail extraordinaire dans la bonne humeur. Maintenant place à une préparation de 5 mois pour le Spartathlon, gonflé à bloc comme jamais!

Courbes Polar

7 commentaires:

  1. Jean-Philippe quelle belle leçon de lucidité tout le long de ce parcours qui t'a permis de franchir un cap qui doit t'ouvrir des horizons nouveaux .........MERCI à toi de nous avoir narré par le détail tout ce cheminement effectué sous les couleurs du XV ATHLETIC CLUB .
    Nous sommes flatté de ta présence et fier et heureux de tes performances.....BRAVO

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  2. Bravo Jean-Philippe ! Je continue à te suivre et à vivre tes performances à travers tes récits. Ils sont toujours une grande source d'inspiration pour moi! Bonne préparation pour ton grand rendez-vous!

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  3. Bonjour Jean Philippe,
    Belle course, beau récit! Tu as bien fait de ne pas attendre Anne Cécile. Encore une course bien maîtrisée comme tant d'autres. Tu ne laisses que peu de place à l'improvisation, et c'est ainsi que tu arrives à "scorer".
    Bonne récup à présent et bonne chance pour la suite que je suivrai avec attention.
    Emmanuel.

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  4. Bravo !
    Une très belle performance.
    Vos récits sont une source d'inspiration. Je peux dire, sans mentir, que c'est une des raisons principales qui m'ont entraîné vers le long que je vais goûter cette année à Millau.
    Bonne continuation.
    jOas.

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  5. Wow, belle audace et beau pari. La confiance doit être de retour.

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  6. Félicitations ! Quelle belle gestion de course comme toujours et un objectif largement atteint, bravo ! Et bonne fin de prépa pour le Spartathlon.

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