Il s'agissait de mon unique objectif
sur 2014, décidé un peu au dernier moment, suite aux 100 km de
Theillay courus assez facilement en 9H28, et récupérés au bout de
quelques jours.
Je me fixais comme objectif de passer
la barre des 230 km, ce qui semblait raisonnable, compte tenu de mon
RP à 227,645 km sur ce même circuit (enfin légèrement modifié
depuis les éditions 2011 et 2012), mais tout de même ambitieux au
vu de mon volume de course assez réduit sur 2014, y compris ces
dernières semaines (100 / 120 km par semaine, soit nettement moins
que lors de ma préparation pour mon 24H de 2011 ou pour le
Spartathlon l'an dernier).
J'en ai donc profité pour tester une
approche un peu différente de l'entraînement, mettant l'accent sur
le travail de la foulée, que ça soit lors des séances spécifiques
à allure 24 heures ou lors de séances de vitesse (j'y reviendrai
dans un article spécifique sur l'entraînement polarisé), le tout
complété par un peu de travail cardio variant d'un peu en dessous
de l'allure marathon au seuil/seuil+, toujours en restant facile.
Bien entendu, toujours pas la moindre séance de VMA, ni même de
résistance dure. Je n'ai quasiment pas fait de sorties vallonnées,
mais c'est par manque de temps car je pense qu'au niveau musculaire
(et aussi cardiaque) alterner côtes montées doucement et descentes
plus ou moins rapides est bénéfique. J'ai couru toute cette
préparation sans cardio, en étant davantage attentif à mes
sensations. Le résultat a été d'augmenter encore ma cadence de
foulée, qui atteint désormais 190 pas par minute à allure 24
heures : mouliner s'avère très efficace au niveau efficacité
de course, les chocs générés sont moindres et limitent la fatigue
musculaire, notamment au niveau des quadris.
Nous arrivons la veille dans l'après
midi avec Jean-Pierre qui va m'assister, Denis et sa sœur Catherine
qui fera son assistance. Nous passons récupérer les dossards, et
choisir notre table (on a le choix car il n'y a malheureusement
qu'une quarantaine d'inscrits) pour les ravitaillements personnels.
Je choisis de me mettre vers l'entrée du hall, coté chronométrage,
alors que Denis préfère s'installer de l'autre coté afin d'être
au plus près du ravitaillement de l 'organisation. J'ai fait ce
choix car cela me permet d'effectuer ma portion de marche (40
secondes un tour sur deux) intégralement dans le hall pour reprendre
la course juste à la sortie. Ceci s'avérera être un choix
judicieux.
Par contre j'apprends que le circuit
mesure non pas les 1000 mètres pile comme annoncé sur le site web,
mais 1097 mètres, ce qui va modifier les chronos calculés pour la
vitesse de croisière de 10,5 km/h de départ (soit 5'30'' pour le
tour intégralement couru et 5'50'' pour le tour comprenant les 40''
de marche). Mais comme je m'entraîne régulièrement sur un circuit
de 1094 mètres, j'ai déjà les nouveaux chiffres en tête :
6'05'' et 6'25''.
Après une pasta party légère, nous
rentrons à l'hôtel. J'ai encore faim, et comme j'ai la flemme de
sortir pour chercher une banane dans la voiture, je prends ce que
j'ai sous la main, c'est à dire le sachet de biscuits donné à la
remise des dossards, ils sont délicieux, donc je mange tout, bien
que sachant qu'ils contiennent une belle quantité de beurre,
heureusement que je n'avais pas de tire bouchon sous la main, sinon
la bouteille de vin offerte risquait également d'y passer...
Le lendemain matin, après une bonne
nuit de sommeil, j'ai un peu mal au ventre, mais ça passera avant le
départ moyennant un petit déjeuner très léger. Nous allons
ensuite nous préparer à notre table. J'explique à Jean-Pierre tout
ce qu'il faut sur les ravitaillements : il y a des sachets de
poudes de 3 couleurs d'un peu plus de 40 grammes chacun (soit environ
160/170 Kcal), rose pour le goût orange, blanc pour la menthe, et
marron pour le salé (légumes), autant de bananes qu'il faut pour
compléter afin d'avoir environ 200 Kcal pour 10 km (11 km en fait vu
la longueur du circuit), de l'eau plate en quantité, ainsi que des
bouteilles de Saint-Yorre, et quelques bières. Je vais courir avec
ma ceinture porte bidon et je changerai de bidon tous les 10 tours en
indiquant auparavant à JP quel goût je veux pour le prochain. J'ai
l'habitude de courir avec ce porte bidon, cela évite la préparation
d'un verre de boisson énergétique tous les 2 tours et me permettra
de mieux m'imaginer sur une course en ligne si la répétition des
tours devient lassante. Les différents textiles sont rangés dans
des sacs par catégorie (T-shirts manches courtes, manches longues,
shorts, collants, coupe vents, gants, bonnet, chaussettes, ...), plus
deux paires de chaussures de rechange.
Après avoir noké consciencieusement
tous les points de frottement (sauf les pieds que je ne noke jamais),
je prends le temps de bien ajuster les chaussettes sans le moindre
pli et de lacer les chaussures sans serrer : cela fait souvent
la différence au niveau du confort des pieds en course et
d'éventuelles ampoules.
Il fait beau, la température est
idéale en fin de matinée alors que nous nous dirigeons vers le
départ situé devant la mairie de Vierzon (il y a un petit kilomètre
à effectuer pour rejoindre le circuit).
Le départ est donné à 11 heures
pile, je me retrouve dans le groupe de tête (j'avais prévu de
partir avec Denis mais je l'ai déjà perdu de vue), et ça va assez
vite pour rejoindre le circuit (mais ça descend). Les premiers tours
permettent de prendre ses marques sur le circuit. Le tapis de
chronométrage est à l'entrée du hall, puis les tables de
ravitaillement, et le ravito commun avant la sortie, on fait une
petite boucle en tournant à droite, on repasse dans le hall
(toilettes à la sortie), puis 2 virages serrés à gauche, on passe
derrière les toilettes (ça sera mon coin pause technique comme en
2011), s'ensuit la plus longue ligne droite suivie d'un virage serré
à gauche et une très courte montée (une dizaine de mètres) mais
relativement pentue, puis ça n'arrête plus de tournicoter jusqu'à
la fin de la boucle.
Je me sens bien trop rapide et je le
vérifie à mon chrono lors des premiers passages sur le tapis (au
moins 15'' trop vite par tour). Un écran permet d'avoir pas mal
d'infos intéressantes : kilométrage total, classement, temps
du dernier tour, moyenne, … Au bout d'une heure j'ai parcouru 11
km, je cours juste derrière Philippe Gilles qui est un marcheur de
grand fond très bon niveau (6e de Paris Colmar cette année), il a
donc l'expérience de la durée de course, mais débute en ultra en
mode course.Je suis très bien et en jambes dès le départ (mes deux
dernières semaines d'affûtage sont désormais bien rodées avec en
peu de qualitatif jusqu'au bout). La routine des ravitaillements
s'installe (que du sucré au début : orange et un peu de
menthe, plus des morceaux de banane régulièrement). Au bout de 2
heures de course (toujours à 11 km/h), il commence à faire un peu
chaud, je demande à JP de me préparer des gobelets de St-Yorre pour
boire en plus durant ma phase de marche, mais je ne ralentis toujours
pas. 3 heures de course, et toujours pile à 11 km/h, je sais que
c'est un peu trop rapide, surtout avec le soleil. Je m'éponge
maintenant régulièrement et je garde une éponge humide sous ma
casquette.
J'ai laissé filer Philippe et je
commence à mettre le frein à main car il risque encore faire
relativement chaud pendant 2 ou 3 heures, et je passe en 3H51 au
marathon (soit près de 10 minutes de moins que prévu). Il s'agit
désormais de s'économiser et de faire le point au bout de 6 heures
de course. L'après midi passe vite, je suis maintenant bien installé
dans la course, j'ai pris au moins un tour à tout le monde sauf à
Philippe qui est environ ½ tour devant moi, mais l'écart se réduit
même si j'ai un légèrement ralenti volontairement. Les arrêts
pipi sont désormais espacés de 2 heures environ (ma technique est
de boire un peu plus si je n'ai pas fait de pause technique depuis 2
heures jusqu'à ce que j'ai de nouveau envie). En fait je ne m'occupe
pas trop des autres coureurs pour le moment, le circuit se découpe
naturellement en 2 parties plus ou moins égale en durée : de
l'entrée dans le hall (passage sur le tapis) à la côte au bout de
la longue ligne droite, et de là jusqu'à la fin du circuit. Pour le
moment je passe toujours cette petite côte au trot. Quasiment depuis
le début un chaton noir joue avec les coureurs au niveau de la côte,
il sera souvent là jusqu'en début de soirée, ça fait partie des
petits plaisirs d'un 24 heures, comme de s'encourager au moment des
dépassements, ou retrouver l'ambiance avec tous les accompagnateurs
et les bénévoles à chaque passage dans le hall.
La première moitié du circuit est
nettement plus agréable que la seconde car on passe 2 fois dans le
hall et il y a moins de relances à effectuer, cette différence ira
en s'accentuant avec la fatigue.
Ayant sans doute un peu abusé des
bananes, je vomis un peu, mais rien de méchant, ça fait du bien et
ça repart en quelques secondes. La chaleur fait son œuvre, et
quelques concurrents en souffrent, il y a déjà quelques arrêts
prolongés aux stands. Il me semble que je prends la tête vers la 6e
heure avec 65 km couverts, soit 2 km de plus que mes prévisions,
mais ma vitesse est désormais correcte autour de 10,5 km/h, toujours
avec la même impression de freiner en permanence.
En fin d'après midi, le ciel se couvre
et la température baisse un peu, j'opte pour un T-shirt manches
longues. C'est toujours très facile, je commence juste à passer la
petite bosse en marche rapide afin de m'économiser, ma vitesse de
progression ne s'en ressent quasiment pas alors que la nuit tombe sur
le circuit. Les 100 km seront atteints en 9H25 (je crois que c'est
pile le record actuel du club), et je commande un verre de bière à
JP afin de fêter ça au prochain tour.
Avec la fraîcheur je prends un
coupe-vent léger (JP est une aide précieuse pour adapter ma tenue
car quand on court on ne se rend pas compte tout de suite du
changement de température, et si l'on commence à avoir froid c'est
souvent trop tard). Les averses annoncées en début de soirée
arrivent, mais la pluie n'est pas forte et cela ne dure pas
longtemps. Je suis maintenant en équilibre dans la course, je n'ai
plus besoin de me freiner, mais je ne suis pas non plus dans le dur.
Emmanuel Chefdeville (vainqueur l'année précédente) et Philippe
ont abandonné, j'ai quelques tours d'avance sur Christine Zanconato
qui fait une très belle course (elle a gagné chez les femmes l'an
dernier), Rudy Mehlinger suit un peu plus loin, très régulier lui
aussi, mais il est encore bien tôt pour s'occuper d'autre chose que
de sa propre progression.
A mesure que la nuit avance, je prends
de plus en plus de salé, cette boisson énergétique au goût
légumes est excellente et permet de bien se réchauffer bue tiède.
Un café de temps en temps (mais pas trop souvent, toutes les 2
heures au maximum) réchauffe également et devrait me permettre de
ne pas avoir sommeil plus tard dans la nuit.
Cela roule toujours à 23 heures à
mi-course où je passe les 125 km (soit à seulement 2 km de mon
record sur 12 heures tout en en ayant encore pas mal sous le pied),
j'ai toujours 2 km d'avance sur mon plan de marche (123 km prévus en
12 heures), ce qui signifie que mon allure est maintenant correcte.
Pour la suite, je n'ai rien prévu au niveau du kilométrage, je dois
seulement m'appliquer à maintenir ma vitesse le plus longtemps
possible tout en ne produisant pas trop d'effort avant le dernier
tiers, voire le dernier quart de la course.
Les heures suivantes s'écoulent
également assez rapidement, sans effort excessif. Je suis toujours
dans le gestion de course, en attente de la 17e ou de la 18e heure,
là où il faudra sans doute commencer à se faire violence pour
maintenir une certaine vitesse de course. Je n'ai pas allongé mes
périodes de marche et je marche toujours tous les 2 tours. Ma
vitesse baisse un peu (en partie car je fais davantage de pauses
techniques ce qui est récurrent chez moi la nuit), mais la moyenne
se maintient toujours nettement au dessus des 9 km/h, et compte tenu
de mon kilométrage un peu plus élevé que prévu à ce stade de la
course, je ne me force pas à aller plus vite. Je n'ai pour ainsi
dire pas mal aux jambes, pas mal aux pieds, ni de douleur tendineuse,
le niveau énergétique est bon ainsi que le confort digestif (une
pause technique un peu plus longue aux toilettes me fait le plus
grand bien), et je n'ai pas du tout sommeil. Il y a encore une ou
deux averses très légères, mais rien de gênant.
Je commande ma 2e binouze pour le
passage des 150 km, largement avant 15 heures de course. La suivante
est prévue pour les 200 km (et j'imagine déjà la dernière pour
les 230...).
A 3 heures du matin, out va pour le
mieux, 16 heures de passées et plus de 162 km au compteur, je
commence à faire quelques projections à partir du passage
hypothétique des 18 heures avec 180 km (soit 50 km au minimum à
effectuer sur les 6 dernières heures, ce qui me semble à ce moment
là très largement faisable). D'ailleurs il n'a pas plu depuis pas
mal de temps, je pense que la perturbation est maintenant derrière
nous car le retour du beau temps était annoncé en fin de nuit /
début de matinée.
Mais une nouvelle averse survient, et
cette fois la pluie va rapidement s'intensifier, et c'est bientôt un
véritable déluge ! En quelques minutes je suis trempé de la
tête aux pieds, ça fait « floc floc » et de belles
flaques grossissent rapidement en de nombreux points du circuit.
C'est l'arrêt aux stands obligatoire, JP m'aide à me sécher et à
me changer : enfiler des vêtements secs prend de longues
minutes, j'opte pour un coupe vent Goretex étanche et un bonnet sous
la casquette car ça caille. Pour le bas, je ne fais rien, de toute
façon, ça serait à nouveau trempé en quelques minutes, il faut
attendre que la pluie cesse et que le circuit sèche suffisamment
pour changer de chaussettes et de chaussures. C'est de pire en pire,
le vent est également de la partie. Heureusement j'avais pris une
cape en plastique au cas où, et cette couche supplémentaire permet
d'être un peu au sec et de ne pas avoir trop froid. Malgré cela je
ne tarde pas à être pris de vomissements, assez violents cette
fois, du genre à retourner l'estomac. Je dois réduire un peu les
apports énergétiques ainsi que mon allure afin de retrouver un
certain confort, je suis encore relativement optimiste pour les 230
km, malgré 2 ou 3 km lâchés très rapidement car j'espère encore
à ce moment là que le ciel va rapidement redevenir clément.
En effet, au bout d'une heure de
saucée, la pluie diminue d'intensité, puis cesse, mais pour
reprendre peu après sans que la flotte ait eu le temps d'évacuer le
parcours, cela fait longtemps que je ne cherche plus trop à éviter
les flaques, autant y aller tout droit. Il faut également lutter
contre un vent parfois assez fort sur une bonne partie du circuit
(des barrières métalliques sont même tombées à un moment). Mon
allure moyenne a bien chuté, se maintenant tout juste au dessus des
8 km/h, je ne me réchauffe pas, je ne parviens toujours pas à
m'alimenter suffisamment, par contre je n'ai pas sommeil et j'ai même
tendance à abuser du café pour tenter de me réchauffer, résultat
encore davantage de pauses pipi.
L'aube commence à poindre, mais ça
n'est pas l'effet booster espéré car le ciel est très chargé et
la luminosité n'augmente pas vite. Je passe tout de même la barre
des 200 km nettement avant les 21 heures de course, mais l'envie
n'est plus là depuis longtemps, j'ai juste envie que ça s'arrête,
je peux toujours passer les 225 km en poursuivant sur ce rythme de
sénateur.
Le soucis c'est qu'avec les heures
passées dans le froid et l'humidité, ma posture s'est passablement
dégradée, je trottine tout tordu, et ça commence à bien couiner
au niveau de la hanche droite et du genou gauche (l'arthrose n'aime
pas trop ces conditions météo).
Catherine et JP |
Il était vraiment temps que ça
s'arrête, j'ai les mains bien gonflées, les articulations en
délicatesse, l'estomac moyen moyen, il n'y a guère que
musculairement que ça va encore à peu près.
Après une douche chaude qui fait le
plus grand bien, il est temps de rejoindre le gymnase pour la remise
des coupes aux rescapés.
Puis c'est le repas d'après course, je
n'ai pas trop faim, ni même soif d'ailleurs (ça sera comme ça
jusque lundi soir avant que la soif et l'appétit soient retrouvés).
Pour conclure, je suis un peu déçu de
ne pas avoir eu les conditions favorables pour faire plus de 230 km (même si être à moins de 6 km de mon record est plutôt une progression compte tenu des conditions),
alors que je pense que cette marque était vraiment à ma portée
dans des conditions météo correctes, en fait je suis davantage
frustré de ne pas savoir si j'aurais pu tenir ces 24 heures sans
trop faiblir sur la fin compte tenu de mon entraînement relativement
réduit, donc je n'ai pas tout à fait validé le fait que diminuer
(dans une certaine mesure) le volume ne nuisait pas à la capacité à
tenir la distance, dommage...
10 jours après cette épreuve, je suis
encore légèrement fatigué, mais j'ai repris mon poids de forme, et
je n'ai plus aucune douleur musculaire ou articulaire, du coup je me vois bien tenter un marathon en fin d'année histoire d'accrocher tout de même un RP cette année.
Je remercie Jean-Pierre qui a été un
assistant patient et parfait, Denis et Daniel pour m'avoir aidé sur
la fin, ainsi que Catherine pour m'avoir conduit jusque chez moi au
retour.
Un grand merci également à Fabrice
Simoes, ainsi qu'à tous les organisateurs, aux bénévoles, à tous
les coureurs, assistants, et supporters.
Temps de passage extrapolés au prorata
du temps ou de la distance (merci aux chronométreurs de nous avoir
imprimé le détail tour par tour) :
01H - 11,041 (11,041 km)
02H - 22,003 (10,962 km)
03H - 33,084 (11,081 km)
04H - 43,954 (10,870 km), marathon en
3:51:16 (10,95 km/h)
05H - 54,617 (10,663 km)
06H - 64,998 (10,381 km)
07H - 75,107 (10,109 km)
08H - 85,575 (10,468 km)
09H - 95,763 (10,188 km)
10H - 105,839 (10,076 km), 100 km en
9:25:34 (10,61 km/h)
11H - 115,628 ( 9,789 km)
12H - 125,120 ( 9,492 km)
13H - 134,105 ( 8,985 km)
14H - 143,685 ( 9,580 km)
15H - 152,893 ( 9,208 km)
16H - 162,136 ( 9,243 km), 100 miles
(160,934 km) en 15:52:03 (10,14 km/h)
17H - 169,508 ( 7,372 km)
18H - 177,713 ( 8,205 km)
19H - 185,743 ( 8,030 km)
20H - 193,870 ( 8,127 km)
21H - 202,152 ( 8,282 km), 200 km en
20:45:42 (9,63 km/h)
22H - 210,082 ( 7,930 km)
23H - 216,357 ( 6,275 km)
24H - 221,795 ( 5,438 km) (9,24 km/h)
Crédit photos : Organisation, Alain Chiffoleau, Jean-Pierre Béau
Articles presse :
leberry.fr : 29 coureurs ont tenu le choc hier, à Vierzon
leberry.fr : Pourquoi céder au charme des courses ultras ?
Articles presse :
leberry.fr : 29 coureurs ont tenu le choc hier, à Vierzon
leberry.fr : Pourquoi céder au charme des courses ultras ?
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci JP pour ce CR très détaillé et très instructif. Je prépare actuellement un 24h avec un pote à moi (lui court et moi je l'entraine/accompagnement). J'ai bien compris l'importance de la préparation de la course et de la logistique (ravitaillement solide, liquide, vêtement, etc.).
Ma question concerne l'objectif de course et son estimation. Sachant que le coureur a plusieurs marathon et 100km à son actif (record de 11h30 à Millau) et que ce 24h sera son premier, nous hésitons sur la distance que nous pouvons espérer.
Je suis parti sur une estimation de 70/75% de sa vitesse sur 100km ce qui donne 6,0 et 6,5km/h - 145 et 155km. Sa VMA est de 17km/h. Qu'en penses-tu ? Penses-tu que cela soit trop élevé ou trop bas au contraire ? Existe t-l (j'en doute) des ratios pour évaluer la distance de l'objectif ?
Nous planifions un 6h 2 mois avant le 24h pour tester les ravitaillements, l'organisation et la logistique. Penses-tu que cela soit bien ? ne faudrait-il pas tabler sur un 12h à la place du 6h ?
Encore merci pour ce CR très très bien formulé et au plaisir.
Bonne soirée,
Frédérick.